L’impact de la qualité de l’air intérieur sur la santé

L’année 2020 a modifié notre perception de nos habitations, de nos bureaux, de nos écoles, de nos magasins et d’autres espaces privés et publics où nous cotoyons d’autres personnes. Suite à la propagation de la Covid-19 à travers le monde, nous avons dû modifier nos relations sociales, notre façon de travailler et la gestion de notre temps libre. L’un des changements les plus importants que la pandémie a entraînés est l’augmentation du temps passé à l’intérieur. En 2019, les prévisions indiquaient déjà que les gens passaient en moyenne 90 % de leur temps à l’intérieur. Nous avons ensuite connu des confinements nationaux, le recours massif au télétravail et les mises en quarantaine recommandées. Ceci a eu pour effet d’augmenter notre intérêt pour la qualité de l’air intérieur (IAQ, indoor air quality).


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 comprendre ce que signifie qualité d'air intérieur

Parmi les mesures destinés à nous protéger qui ont été mises en place, le sujet de la qualité et de la pollution de l’air intérieur, et de leur impact sur notre santé, a pris de l’ampleur. Il est devenu une préoccupation majeure pour nombre de personnes, qu’il s’agisse des habitations, des établissements scolaires ou des entreprises en tout genre.

 

Cependant, même si nous savons qu’une mauvaise qualité de l’air intérieur a des effets négatifs sur la santé, il n’est pas évident de comprendre comment ou de quelles façons. Par exemple, saviez-vous que des températures élevées dans un espace clos diminuent notre envie de socialiser ou de participer à des activités ?


De quelles façons sommes-nous affectés par une mauvaise qualité de l’air intérieur ?


Pour répondre à cette question, nous avons étudié des sujets ou des cas de figure qui nous sont familiers :

  • État de santé global. Les polluants présents dans l’air peuvent déclencher des allergies, voire conduire au développement de nouvelles formes. Une mauvaise qualité de l’air entraîne fréquemment des maux de tête et des problèmes respiratoires, mais des études ont également établi un lien entre des facteurs mortels tels que le cancer, le diabète et les atteintes d’organes et une surexposition à une qualité d'air intérieur médiocre.
  • Établissements scolaires. La qualité de l'air intérieur des écoles affecte directement la capacité d’apprentissage et les résultats scolaires des élèves, comme l’indique la plateforme IZA World of Labor, et favorise l’absentéisme lorsque les conditions ne s’améliorent pas.
  • Au bureau. Une étude réalisée par Ambius souligne qu’un employé de bureau sur deux aux États-Unis souffre d’un manque de concentration en raison de la mauvaise qualité de l’air et que 40 % des employés souffraient de maladies liées à la qualité de l’air médiocre sur leur lieu de travail
  • Animaux domestiques. tout comme les humains, nos animaux domestiques peuvent développer des problèmes et maladies respiratoires dans les habitations mal aérées et abritant des polluants. D’un autre côté, les animaux domestiques ont un impact négatif sur l’air que vous respirez chez vous. Il est donc nécessaire de prendre des mesures pour vous protéger, vous et vos animaux de compagnie.
  • Salles de sports. Aux heures de forte affluence, les salles de sports connaissent une hausse du taux de dioxyde de carbone, en particulier dans les cours en groupes (spinning et yoga), de même qu’une augmentation de la circulation de la poussière et d’autres particules dans l’air. Par ailleurs, les vestiaires sont des endroits propices au développement des moisissures et d’autres bactéries en cas d’aération insuffisante et de mauvais réglage des niveaux d’humidité.

De façon générale, lorsqu’une personne souffre d’un ou de plusieurs symptômes de mauvaise qualité de l’air intérieur, tels que des maux de tête ou des problèmes respiratoires, on parle de syndrome du bâtiment malsain (SBM). Cette expression fait principalement référence aux symptômes développés dans les bureaux, mais le SBM peut être présent dans n’importe quel bâtiment. Et lorsque nous parlons de qualité de l’air intérieur, nous parlons aussi nécessairement de la pollution de l’air intérieur.

 comment la pollution de l'air intérieur peut affecter l'éducation et la concentration

De quelle façon sommes-nous affectés par la pollution de l’air intérieur ?


Les symptômes liés au syndrome du bâtiment malsain sont variables, de la même façon qu’une mauvaise qualité de l’air intérieur ne nous affecte pas tous de la même manière. Nous avons déjà mentionné les maux de tête et les problèmes de concentration, mais quels autres symptômes pouvons-nous développer après avoir passé quelques heures dans un espace clos où l’air est médiocre ?

  • Déclenchement d’allergies
  • Irritation des yeux, du nez et de la gorge
  • Nez bouché
  • Peau sèche, démangeaisons
  • Fatigue
  • Éruptions cutanées
  • Étourdissements
  • Nausées

Dans la plupart des cas, ces symptômes s’estompent rapidement après avoir quitté la pièce en question. Cependant, une surexposition ou une exposition répétée peut avoir des effets négatifs sur des problèmes de santé existants ou en entraîner d’autres.

 

Quels sont les facteurs à l’origine d’une mauvaise qualité de l’air intérieur ?


Un grand nombre de facteurs contribuent à une mauvaise qualité de l’air intérieur dans les espaces clos. Il existe des gaz polluants et des particules en suspension. Les deux types sont autant nocifs l’un que l’autre dans des quantités concentrées : une accumulation de monoxyde de carbone peut entraîner la mort en peu de temps, tandis que des particules en suspension telles que des fibres de plastique microscopiques peuvent pénétrer dans les poumons et entraîner des complications respiratoires.


L’une des principales sources de gaz polluants est le groupe des composés organiques volatils (COV), qui sont des gaz émis par de nombreux produits courants. Par exemple : peintures, produits décapants et autres solvants, produits de préservation du bois, bombes aérosol, nettoyants et désinfectants, produits antimites et désodorisants, produits automobiles et combustibles entreposés, articles de loisirs, vêtements nettoyés à sec, pesticides, certains meubles et matériaux de construction, etc. Source - epa.gov

 Ventiler les espaces clos pour améliorer la qualité de l'air intérieur

Autres sources de gaz polluants et de particules en suspension :

  • Animaux domestiques. Les squames sont ces petits morceaux de peau qui se détachent du pelage de nos animaux domestiques, à l’origine de réactions allergiques chez certaines personnes. Les squames peuvent également contenir de la salive, de l’urine et des matières fécales animales pouvant entraîner des réactions supplémentaires.
  • Tapis et moquettes. Même si ces matériaux permettent de piéger la poussière et les allergènes, et de réduire leur circulation, les polluants sont également plus difficiles à éliminer et tendent à s’accumuler au fil du temps, en particulier dans les vieilles moquettes. D’un autre côté, les tapis modernes peuvent libérer des gaz et des fibres très fines qui peuvent tout autant nous affecter.
  • Feux ouverts et bougies. Toutes les sources de combustion ont un effet négatif sur l’IAQ. Cependant, les chaudières et poêles à bois, les sources à feu ouvert et les bougies libéreraient davantage de gaz et de particules fines (comme la fumée) que les brûleurs à gaz.
  • Poêles et brûleurs à gaz. Un grand nombre de polluants sont émis par les poêles à gaz, le plus connu étant le monoxyde de carbone. Une concentration trop importante peut entraîner des étourdissements, des nausées, voire la mort. Une exposition prolongée à de petites quantités a un impact sur les problèmes cardiovasculaires existants.
  • Humidité. Si le taux d’humidité est trop élevé, l’atmosphère devient humide, favorisant le développement de moisissures. Cela est non seulement désagréable d’un point de vue visuel et olfactif, mais les spores de moisissures entraînent une augmentation de l’asthme, de la toux et d’autres affections.
  • Sources extérieures. N’oublions pas qu’il existe des sources de pollution extérieures qui peuvent s’introduire dans l’habitation et s’accumuler au fil du temps. Il s’agit notamment de la saleté, des pesticides, de la pollution automobile et du radon (un gaz radioactif présent dans le sol et les roches)

La pandémie a bouleversé nos habitudes en nous obligeant à passer plus de temps à l’intérieur et dans un même lieu. Fort heureusement, il existe des moyens de protéger et d’améliorer la qualité de l'air intérieur quel que soit l’endroit où nous nous trouvons.

 Gardez une trace de la qualité de l'air intérieur à la maison et au bureau

 

De quelle façon la qualité de l’air intérieur est-elle testée et mesurée ?


Pour mesurer les gaz polluants, vous pouvez installer un appareil de test de qualité de l’air intérieur, qui affiche des relevés en temps réel de la qualité de l’air environnant et de la concentration de moisissures, d’humidité, de COV et d’autres gaz.

De nombreux appareils sont également capables de mesurer la quantité de particules en suspension dans l’atmosphère. Ils sont conçus de base pour détecter deux types de particules en suspension : celles d’un diamètre de 10 um (microns), susceptibles de provoquer une irritation des yeux, du nez et de la gorge mais qui ne présentent pas de danger pour les poumons, et les particules fines, qui peuvent facilement s’introduire dans les poumons et entraîner des dommages, qui mesurent 2,5 um (microns) de diamètre. Ces particules fines pénètrent plus profondément dans les poumons et s’infiltrent parfois dans la circulation sanguine, notamment en cas d’exposition à de fortes concentrations pendant des périodes prolongées.


L’aération, une partie de la solution


Une aération adéquate des pièces est l’un des moyens les plus simples d’améliorer l’IAQ. En ouvrant les fenêtres ou en utilisant un système de renouvellement de l’air, l’air intérieur se dilue dans l’air frais venant de l’extérieur. L’aération est particulièrement importante dans les bâtiments complètement étanchéifiés, où l’entrée de l’air est bloquée. Il est préconisé d’effectuer certains métiers et certaines activités domestiques avec une fenêtre ouverte ou un système de ventilation en place afin de protéger les occupants des bâtiments. Les établissements scolaires, les salles de sports et les bureaux doivent également mettre en oeuvre des protocoles visant à garantir l’aération régulière des lieux clos et ainsi éviter une productivité médiocre et l’accumulation d’odeurs et de moisissures.


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Comment réduire la pollution de l’air intérieur 


En plus de l’aération, il existe différentes mesures qui permettent de réduire la concentration dans l’air des particules en suspension et des gaz polluants.

  • Ventilation - Comme souligné précédemment, tous les espaces clos doivent être aérés régulièrement, notamment les salles de sports, les sites industriels, les cuisines et les établissements scolaires, où nous sommes exposés à divers polluants dans de fortes concentrations.
  • Plantes - Une célèbre étude de la Nasa sur l’air pur préconise l’utilisation de plantes « dépolluantes » dans les espaces clos pour « nettoyer » l’air en absorbant les gaz nocifs.
  • Habitudes - Évitez de fumer dans votre habitation.
  • Combustion - Aussi agréable que cela peut paraître, l’usage de bougies, de poêles à bois et de feux dans la cheminée doit être réduit au minimum.
  • Climatisation - Utilisez votre climatiseur pour maintenir à un niveau faible le taux d’humidité et réguler la température intérieure, ces deux facteurs pouvant augmenter la présence de gaz et de particules en suspension dans l’air. Certains climatiseurs sont également équipés de filtres contribuant à améliorer la qualité d'air intérieur, dont plusieurs modèles proposés par Hitachi Cooling & Heating.

 la meilleure technologie de climatisation pour améliorer la qualité d'air intérieur

Solutions de pointe proposées par Hitachi Cooling & Heating


Nous sommes spécialisés dans les solutions de climatisation performantes, qui permettent à nos clients de bénéficier en toute circonstance d’un confort exceptionnel dans tous les espaces. À travers nos différentes gammes, nous avons développé des technologies qui favorisent un air plus propre et plus sain.

FrostWash™. Cette technologie réduit les quantités de poussières, de moisissures et de bactéries qui s’accumulent dans l’échangeur thermique de votre climatiseur (jusqu’à 93 %(*1)). Il capture la poussière et la saleté qui se déposent sur l’échangeur thermique en congelant les moisissures produites en cours de fonctionnement normal. Le bloc congelé est ensuite décongelé, rincé et évacué de façon hygiénique hors de l’unité, emportant avec lui les poussières, les moisissures et les bactéries. En savoir plus sur FrostWash™.

Dans le cadre des mesures à prendre pour mieux contrôler et améliorer la qualité de l’air intérieur, vous pouvez agir afin de garantir des lieux de vie et de travail aussi sains que possible. Et la prochaine fois que vous ne vous sentez pas bien après avoir passé trop de temps à l’intérieur, demandez-vous s’il ne pourrait pas s’agir du syndrome du bâtiment malsain.


Pour en savoir plus sur nos gammes et produits, rendez-vous sur notre site et découvrez comment vous pourriez tirer profit des solutions Hitachi Cooling & Heating.

 

 

*1 Modèles utilisés :RAK-35RPE / RAC-35WPE, testés par le Centre de recherche en sciences environnementales de Kitasato. Test n° 2019_0154 : Des effets de réduction des bactéries et moisissures ont été observés en utilisant une seule fois la technologie FrostWash™.

 

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